Saviez-vous que…?
On appelle gaz naturel le méthane, car on trouve ce gaz à l’état naturel sur notre planète. C’est Alessandro Volta, qui, en 1776, préleva des capsules de miasmes des zones marécageuses et en isola la fraction inflammable, le méthane. C’est ce même Volta qui inventera la pile électrique en 1800.
Le méthane peut être d’origine fossile ou renouvelable. Fossile, on l’extrait dans les champs gaziers. Renouvelable, il est produit par la méthanisation des déchets fermentescibles (déchets agricoles ou de l’agroalimentaire, boues de stations d’épuration, déchets ménagers…).
Le GNV, c’est le gaz naturel (fossile ou renouvelable), utilisé comme carburant pour les véhicules. En 1939, FIAT a fabriqué sa première voiture GNV : la 508 C. Le GNV est utilisé sous deux formes : sous la forme comprimée, le GNC et sous la forme liquéfiée, le GNL.
Le GNC permet une autonomie jusqu’à 500 kms pour les véhicules légers et les poids lourds. Le GNL, réservé aux poids lourds, permet une autonomie de 1500 kms. Le coût de possession d’un véhicule GNV est comparable voire inférieur à celui d’un véhicule Diesel.
Il existe 144 points d’avitaillement publics en service au 1er juin 2020 (110 pts GNC et 34 pts GNL). Il y aura 228 pts d’avitaillement en service en juin 2021 (166 pts GNC et 62 pts GNL). Notre filière ouvre, en moyenne, un point d’avitaillement par semaine.
En juin 2020, ce sont près de 12 000 véhicules lourds et 10 500 véhicules légers qui s’approvisionnent à ces stations. Depuis 2014, les immatriculations des véhicules lourds au GNV augmentent en moyenne de 20% par an. En 2019, l’augmentation a été de 26%. Stagnant entre 2014 et 2017, le parc des Véhicules Utilitaires Légers GNV s’accroît depuis 2018 : +2,5% en 2018 et +7,5% en 2019.
Le véhicule GNV ne produit quasiment pas de particules et deux fois moins d’oxydes d’azote qu’un véhicule Diesel. Il permet de baisser les émissions de CO2 de 15% par rapport au Diesel et de 25% par rapport à l’essence. Les véhicules roulant avec du gaz naturel d’origine renouvelable ont une empreinte carbone comparable à celle des véhicules électriques roulant avec une électricité faiblement carbonée (en analyse du cycle de vie des véhicules).