« En 1940, il n’y a plus de carburant. Pourtant, il faut trouver un moyen de rouler. C’est une question de survie. Alors, on roule. On roule très peu mais on roule : au gazogène, au gaz ou à l’électricité« .
Dans un ouvrage remarquable, intitulé « les véhicules de l’occupation », Jacques Borgé et Nicolas Viasnoff nous racontent l’histoire des véhicules au gaz pendant la seconde guerre mondiale. Nous y apprenons, par exemple, que « le gaz de ville comprimé (l’ancêtre de notre GNV), présente de nombreux avantages : transformation facile des véhicules, possibilité de passer de l’essence au gaz et vice versa, propreté, entretien nul, carburant moins cher que l’essence, bons départs à froid, autonomie suffisante (150 kms avec une 11CV équipée de bouteilles en alliage léger), bonne reprise (un cabriolet 11CV Citroën appartenant à un habitant de Reims et équipé de 12 bouteilles fut chronométré à 135 kms/h)« . Quelques pages plus loin, est publiée la photo d’une Peugeot, qu’un médecin parisien avait fait équiper de deux bouteilles en acier nickel-chrome qui lui conféraient une autonomie de 120 kms.
L’AFGNV vous invite à découvrir les extraits de ce livre, disponibles en pièce jointe. On y parle également de camions, de bus, de motos et même de sécurité ! Merci à Daniel qui nous a fait parvenir ces extraits.