Atouts environnementaux

Lutter contre le réchauffement climatique

La lutte contre le réchauffement climatique est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics qui fixent des objectifs toujours plus ambitieux en matière de réduction des Gaz à Effet de Serre (GES). En France, la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) adoptées fin 2015 ont ainsi fixé un objectif global de -40% d’émissions de GES à horizon 2030 par rapport à 1990. Dès lors, le secteur du transport routier qui représente, aujourd’hui, près de 30% des émissions de GES en France, doit évoluer et aller vers de nouvelles solutions pour répondre à ces obligations.

Parmi les solutions disponibles, le GNV et surtout sa version renouvelable, le BioGNV, affichent des performances en matière de réduction des émissions de CO2 particulièrement intéressantes. Ainsi, comparativement au diesel, le GNV émet jusqu’à 15% d’émissions en moins de CO2 et avec le BioGNV, la réduction atteint même les 80%. L’étude « Greenhouse Gas Emissions from Natural Gas in Transport » réalisée par Thinkstep confirme ces résultats.

Site de méthanisation d’Epaux-Bézu qui produit du biométhane

En analyse du cycle de vie, avec un bilan carbone exemplaire, le CO2 libéré à l’échappement étant équivalent au CO2 absorbé par les végétaux méthanisés, l’utilisation du gaz vert et renouvelable (biométhane) représente donc un excellent moyen de décarboner les mobilités.

Emissions de CO2 du « champ à la roue » d’un véhicule léger roulant au bioGNV

 

Et avec une traçabilité du biométhane assurée par le système des garanties d’origine, rouler au BioGNV est une réalité pour les conducteurs soucieux de consommer une quantité de biogaz effectivement produite.

Améliorer la qualité de l’air

Dans son rapport annuel d’octobre 2018 intitulé « Air quality in Europe – 2018 report », l’Agence Européenne pour l’Environnement (AEE) estime à près de 500 000 le nombre annuel de morts prématurées dues à la pollution de l’air (particules fines, dioxydes d’azote NO2 et ozone troposphérique O3) en Europe[1].  Même si ce chiffre tend à décroître depuis les années 2000, la lutte contre la pollution atmosphérique reste un enjeu fort de santé publique et le secteur du transport routier, en tant que contributeur majeur à l’émission des polluants[2], est particulièrement concerné.

Dans ce contexte, le GNV et sa version renouvelable, le BioGNV, s’avèrent être une solution efficace pour améliorer la qualité de l’air avec des concentrations de particules fines quasiment nulles en regard de la norme Euro VI (-95%) et des émissions d’oxydes d’azote (NOx) réduites de moitié par rapport à un véhicule diesel de même génération.

Ces bons résultats ont été confirmés par les mesures embarquées réalisées, d’une part, sur des poids lourds dans le cadre du projet Équilibre et, d’autre part, sur des autocars MAN et SCANIA avec les études réalisées en collaboration avec l’ADEME.

La mobilité GNV/BioGNV constitue donc un moyen de répondre favorablement aux engagements de la France envers la Commission Européenne en termes de lutte contre la pollution de l’air.

Tous les véhicules GNV sont classés CRIT'Air 1
Les véhicules GNV/BioGNV sont classés en catégorie 1 pour les vignettes CRIT’Air et sont donc considérés comme des véhicules à faibles émissions de polluants atmosphériques.

Cette certification permet à leurs utilisateurs de profiter d’une plus grande flexibilité dans leur mobilité au quotidien. Ils peuvent, en effet, ainsi bénéficier de modalités de stationnement favorables, de conditions de circulation privilégiées et de la possibilité de circuler dans les zones à faibles émissions (ZFE) ou en cas de pic de pollution.

[1] Étude réalisée sur 41 pays européens pour l’année 2015
[2] 16% des émissions de particules fines (voire 40 à 80% en centre-ville) et 53% des émissions de NOx