Le GNV se développe rapidement depuis 2014 et représente le carburant alternatif au gazole le plus utilisé pour le transport routier lourd. On compte à ce jour un parc de 19 000 véhicules lourds roulant au GNV et BioGNV en France, dont 60% pour le transport de marchandises et 40% pour le transport de voyageurs. Ces véhicules sont avitaillés par 297 stations publiques et 162 stations privatives.
Le bioGNV est aujourd’hui la solution de décarbonation du transport routier la plus opérationnelle, tant en gammes de véhicules que de stations d’avitaillement. Dans ce contexte, la crise énergétique actuelle est à la fois une menace et une opportunité pour notre filière à l’heure où les signes du changement climatique imposent d’accélérer la décarbonation des activités humaines.
C’est une menace car depuis plus d’un an, le GNV/bioGNV subit de plein fouet l’écart croissant entre les prix du gaz naturel et ceux du gazole. Mais c’est aussi l’opportunité d’accélérer la transition du GNV vers le bioGNV pour passer d’une énergie fossile importée et soumise aux aléas d’une économie mondialisée à une énergie renouvelable, produite localement à un coût maîtrisé. C’est le sens des propositions que l’AFGNV vient de soumettre au gouvernement pour accompagner la décarbonation du transport routier.
Venez à la rencontre d’acteurs de référence de la filière lors du parcours guidé « mobilité décarbonée avec le bioGNV « .
Rendez-vous le 9 février à 9h30 dans l’espace Forum de bio360