Le développement du biométhane est au cœur de la stratégie française de transition énergétique. Mais à mesure que la production progresse, une question récurrente émerge : que privilégier entre les usages industriels, résidentiels… et mobilité ? L’usage mobilité est qualifié de non prioritaire par le Secrétariat général à la planification écologique, car les ressources manqueraient et les transports pourraient être entièrement électrifiés (ou presque). La réalité est plus nuancée – et encourageante pour la filière bioGNV.
France Mobilité Biogaz inaugure aujourd’hui une série de fiches thématiques pour déconstruire les idées reçues sur le bioGNV, en s’appuyant sur des données vérifiées et des scénarios reconnus (ADEME, Carbone 4, France Stratégie, PPE…).
Ce que montre la fiche #1 :
– La mobilité consomme moins de 20 % du biométhane disponible, et cette part restera stable dans les projections bien au-delà de 2030.
– Les transports, lourds notamment, peuvent générer leurs propres débouchés : grâce à l’inclusion du bioGNV dans des dispositifs fiscaux comme l’IRICC (ex-TIRUERT), car ils contribueront à financer la création de nouveaux méthaniseurs.
– Le bioGNV valorise des gisements agricoles souvent délaissés : effluents d’élevage, résidus de culture… Il ne concurrence ni l’alimentation, ni la chaleur résidentielle.
Conclusion : opposer les usages est un faux débat. La mobilité au bioGNV ne détourne pas le biométhane, au contraire elle crée de nouveaux volumes et est elle-même capée par les projections des constructeurs de véhicules. En plus de cela, elle aidera à atteindre les objectifs européens en matière de décarbonation des transports.
➡️ Lire la fiche complète :
Les prochaines idées reçues à venir :
• « Le bioGNV n’est plus un carburant d’avenir »
• « Il existe des véhicules zéro émission »
• « Les constructeurs n’investissent que dans la mobilité électrique »